encore 4 ans avant la fin du risque schizophrénique, atchoum
Je suis une petite amie totalement barjo. J'ai quelques qualités tout de même, je pense que je suis attentionnée et affectueuse (comme un petit animal, oui oui), mais le problème est là : derrière mes globes oculaires, sous mon scalp et entre mes deux oreilles... j'ai un problème dedans la tête.
J'essaie de l'extirper, le définir, l'affiner sous le coup de burin expert de la prise en main psychologique faite-maison (oh tiens, il est minuit pile, amen), et je suis arrivée à cette conclusion : j'attends de mon petit ami qu'il me sauve. Voilà, je cherche un sauveur. Me sauver de quoi ? Bonne question, j'ai d'ailleurs noté quelques options probables derrière ma liste de courses de mardi dernier :
la vie
la mort
la solitude mentale
la lassitude
Comme vous pouvez le constater, la source de mes angoisses est plutôt de type métaphysique. Vous en connaissez vous des sauveurs capables d'apporter des solutions à des interrogations insolubles ?
Moi non plus. Pourtant je deviens hargneuse, déçue et rancunière lorsque mon sauveur actuel n'arrive pas à m'extirper de ma boucle sans fin. Et je fais des montagnes russes sur le manège interminable de la métaphysique, youpi youpi. Je n'ai jamais aimé les manèges à sensations fortes.
Et je lui fais subir ça alors qu'il ne l'a pas mérité. C'est injuste. Il faut que je descende de là-haut et que je me reprenne en main car personne ne me sauvera, si ce n'est moi-même, ou alors peut-être cette tablette de chocolat à la menthe qui me fait de l'œil.
Petite coquine.