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tic... tac
18 novembre 2009

it was'nt easy gettin outta my head

Mardi 16 octobre 2007, il fait froid, j'attends le bus.
Même sensation de vide, qu'il faudra remplir par un nouveau départ, mais pour aller vers où ?
J'aimerais prendre un bus au hasard et qui m'emmènera loin, marcher dans une ville inconnue, me perdre, laisser ma famille et mes amis s'inquiéter et revenir neuve.

J'écoutais les Babyshambles à ce moment-là, There she goes, a little heartache?
There she goes, a little pain... Make no mistake, she sheds her skin like a snake, you're gonna walk that plank again.

Aujourd'hui c'était plutôt it's not easy gettin outta bed, mais bon, je n'ai pas vraiment le choix. Comme tout le monde je dois continuer à vivre, prendre un petit déj, me laver les dents, et elle me faire voir en amphi.

DSC05987
route 66

Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire aujourd'hui ? Penser ? Je n'ai pas vraiment le choix non plus. J'aimerais bien pouvoir mettre la pause parfois.

*

Je profite de cet article insipide pour dire une chose qui sera sans doute tout autant insipide à vos yeux mais qui a de l'importance pour moi.
J'ai déjà tenu un blog pendant ma période lycée, pendant presque 4 ans. Puis j'ai fini par le laisser dépérir, car j'avais l'impression que Freya existait mais pas Isabella. Pas moi. Pourtant je n'étais et ne suis toujours pas Freya, tout comme je ne suis pas Ether; ce sont des facettes de moi qui ressortent lorsque j'écris, en réalité je suis beaucoup plus composite, multiple que ça. Je ne suis pas un personnage, je ne suis pas un Popeye qui ne jure que par les épinards, je ne suis pas l'ado en noir d'une quelconque sitcom américaine pour minettes, je ne suis pas un pokémon. Je suis comme tout le monde, des fois ça va pas (et en général c'est là que j'écris), d'autre fois ça va plutôt bien, d'autre fois je m'en fous. Et souvent ça va même très bien, je ne suis pas en mode suicide les 3/4 du temps, même si ça m'arrive régulièrement, tout comme il m'arrive de me payer des fous rires incontrôlables.
Tant que j'écris ici, sous un pseudonyme, j'assume le fait d'être vue comme un personnage.
Mais surtout vous, gens qui me connaissaient en vrai, ne me mélangez pas : je ne suis pas Ether.
Ether est ma création, un peu comme le monstre de Frankenstein. Je l'ai cousue avec des bouts de ma personnalité, des bouts de ma vie, des bouts de mon histoire, c'est une sorte de patchwork, mais il manque une grosse partie du tout.

*

10 octobre 2008, je ne me souviens plus du jour. Coups de feu, police, gyrophares oranges qui tournent et tournent dans mon rêve, s'y intègrent, et me ramènent à la réalité. Bus du matin, très tôt, il fait encore nuit et comme toujours je me réveille doucement en écoutant de la musique.
Irréalité.

*

Octobre 2009, on peut dire que c'est devenu une tradition.

*

Octobre 2010... ai-je vraiment envie de savoir ?

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Commentaires
E
Oui, mais ce n'est pas toujours évident pour ceux qui observent de loin :)<br /> <br /> "revenir neuve"... un peu comme faire sa mue, délaisser une vieille peau toute abîmée pour une nouvelle, plus souple, plus adaptée. c'est faisable!<br /> <br /> et merci pour la photo ^^
G
Courte référence à ton deuxième paragraphe : heureusement on est plus que le personnage qu'on se crée . . .
G
Jolie photo en grand ^^<br /> <br /> "revenir neuve"... ça me fait écho :)
tic... tac
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